AAC - Colloque international L’oeuvre multipliée au prisme de la collection et de l’archive
Appel à communications
Déterminées historiquement à la fin des années cinquante, annoncées sur le déclin au début des années soixante-dix, les éditions d’artistes, le multiple en première ligne, connaissent un regain d’intérêt vers le milieu des années quatre-vingt. L’organisation de nombreuses expositions itinérantes, l’étendue de l’activité éditoriale et la constitution de ressources archivistiques attestent d’un développement international sans précédent des savoirs et des pratiques dans ce domaine.
Plusieurs facteurs sont avancés pour expliquer ce changement. À cette période, l’artiste fabrique ou produit ses éditions ; créateur de projets, il devient son propre commissaire, en marge des galeries. L’avènement d’une culture de l’hyperconsommation a aussi conduit une génération d’artistes à mener une réflexion sur les limites entre originalité et production industrielle via le multiple, voire le produit d’appel. En outre, l’essor d’Internet a contribué à l’émergence des éditions numériques et en réseau, tandis que l’augmentation des techniques basées sur la photographie favorisait la propagation des oeuvres imprimées.
Plus généralement, l’oeuvre éditée s’inscrit de plus en plus au sein d’un dispositif élargi, parfois immatériel. Dans ce contexte, les artistes proposent notamment des prestations esthétiques intégrant elles-mêmes des oeuvres, notamment sous la forme d’anthologies, de recueils, de compilations d’éditions. Cette pratique de la collection et de l’archivage, que le libre accès à l’art revendiqué par le multiple et les autres éditions (livres, affiches, tracts, films, disques, vidéos, etc.) dès les années soixante favorisait déjà, se poursuit encore aujourd’hui. Télécharger le texte de l'appel à communications
Plusieurs facteurs sont avancés pour expliquer ce changement. À cette période, l’artiste fabrique ou produit ses éditions ; créateur de projets, il devient son propre commissaire, en marge des galeries. L’avènement d’une culture de l’hyperconsommation a aussi conduit une génération d’artistes à mener une réflexion sur les limites entre originalité et production industrielle via le multiple, voire le produit d’appel. En outre, l’essor d’Internet a contribué à l’émergence des éditions numériques et en réseau, tandis que l’augmentation des techniques basées sur la photographie favorisait la propagation des oeuvres imprimées.
Plus généralement, l’oeuvre éditée s’inscrit de plus en plus au sein d’un dispositif élargi, parfois immatériel. Dans ce contexte, les artistes proposent notamment des prestations esthétiques intégrant elles-mêmes des oeuvres, notamment sous la forme d’anthologies, de recueils, de compilations d’éditions. Cette pratique de la collection et de l’archivage, que le libre accès à l’art revendiqué par le multiple et les autres éditions (livres, affiches, tracts, films, disques, vidéos, etc.) dès les années soixante favorisait déjà, se poursuit encore aujourd’hui. Télécharger le texte de l'appel à communications
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