Séances passées du séminaire

Programme du 23 février : La recherche impliquée : « en être » ou pas. Questionner la production des savoirs.

Nous constatons qu’un changement de paradigme est advenu en SHS autour de ce que nous pouvons appeler une recherche impliquée et des savoirs situés. Cela s’accompagne d’une considération du « je » dans le processus de recherche et dans les formes de restitution de la recherche (l’écriture, mais pas seulement). Nous souhaitons interroger à partir de vos pratiques et objets de recherche ce que ce changement de paradigme peut vouloir dire, peut permettre de traiter, de prendre en compte. Cela peut se déployer selon plusieurs axes principaux : l’observation participante, la participation observante, la question d’être affecté.e, l’horizon politique ou encore d’engager de nouvelles qualités de dialogue. Tout un ensemble qui travaille, et alors comment, l’axiome de la soi-disant neutralité scientifique.

 

9h45 Céline Barrère (LACTH) Être situé·e, se situer : produire de la connaissance et questionner la
neutralité axiologique

10h30 Véronique Goudinoux (CEAC) Projets d’artistes / Projets de musées : des collaborations
situées pour des recherches situées

11h15 Frédérique Villemur (LIFAM) « Vous en êtes ? ». Faire un pas de côté

14h Marie-Thérèse Grégoris et Pauline Bosredon (TVES) Faire de la recherche sur un terrain en
conflit, en lien avec la coopération décentralisée des villes : l’impossible neutralité ?

14h45 Quentin Bazin et Tanaïs Rolland (Chaire Valeurs du soin) Recherche impliquée et libéralisation de la
recherche

15h30 Lina Bendahmane (LACTH) Révéler les voix du milieu : expérience d’une observation
participante à l’hôpital

Programme du 29 mars : Éco-féminisme, écologie et subsistance. Questionner les éthiques de l’attention.

Programme :
Des questions se posent, se développent et s’animent depuis quelques années autour de la notion de subsistance et de ses réalités ainsi que des interdépendances devant un monde en crises. Cela fait lien à des perspectives écoféministes qui concernent la production, le quotidien, le politique tout en ouvrant un champ de réflexion sur des éthiques de l’attention. Faisant la critique de la séparation et de l’extractivisme (en lien avec l’anonymisation de la production), cet ancrage théorique et activiste correspond à un changement de paradigme en cours depuis la seconde moitié du XXe siècle. Nous souhaitons interroger à partir de vos pratiques et objets de recherche ce que ce changement de paradigme peut vouloir dire aujourd’hui, peut permettre de traiter, de prendre en compte et/ou de lier.

9h30 Corinne Luxembourg (Pléiade) Penser le care par sa dimension spatiale

10h15 Geneviève Pruvost (CEMS, EHESS) L'entre-subsistance : conter/compter/figurer ce qui compte. Le cas de
boulangers-paysans vivant en yourte

11h Marcelle Bruce (CECILLE) Décoloniser les sciences sociales et humaines : les apports de la pensée
latino-américaine et les ontologies relationnelles

14h Mathilde Chénin Le commun par l’usage. Fabriquer ensemble le lieu de vie et de travail

14h45 Flaminia Paddeu et Fabien Roussel (Pléiade), Audrey Bochaton et Kaduna Demailly (LADYSS) Gingko,
ail des ours et pissenlits. Les migrantes chinoises et la cueillette de plantes dans le Grand Paris : enquête sur des pratiques discrètes d'écologie populaire

Bâtiment C Salle C30